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FALSTAFF
Comédie lyrique de Giuseppe Verdi Livret d’Arrigo Boito
Antonello Allemandi, Denis Podalydès 2023 - Création Opéra de Lille - Assistanat à la scénographie -
Photos: © Opéra de Lille / Simon Gosselin
Direction musicale : Antonelle Allemandi
Mise en scène : Denis Podalydès
Collaborateur à la mise en scène : Laurent Delvert Décors: Eric Ruf
Costumes: Christian Lacroix
Lumières: Bertrand Couderc
Collaboration aux mouvements: Cécile Bon
Création maquillages et coiffures: Véronique Soulier Nguyen
Assistanat à la mise en scène: Laurent Podalydès
Assistanat scénographie: Julie Camus et Zoé Pautet
Assistanat costumes: Jean Philippe Pons
Chef de chant: Nicolas Chesneau
Chef de choeur: Mathieu Romano Avec:
Tassis Christoyannis > Falstaff
Gabrielle Philiponet > Alice Ford
Julie Robard-Gendre > Meg Page
Silvia Beltrami > Mrs Quickly
Clara Guillon > Nannetta
Gezim Myshketa > Ford
Kevin Amiel > Fenton
Luca Lombardo > Dr Caius
Loïc Félix > Bardolfo
Damien Pass > Pistola
Laurent Podalydès, Léo Reynaud > comédiens Choeur de l'Opéra de Lille
Orchestre National de Lille Nouvelle production de l'Opéra de Lille
Coproduction les Théâtres de la Ville de Luxembourg, théâtre de Caen En 1893, Verdi a 80 ans, il a écrit 27 opéras – avec un certain succès – et quitte à en composer un dernier, il voudrait que ce soit une comédie. Continuant, après Othello et Macbeth, son compagnonnage avec Shakespeare, il s’attache à la figure grotesque de Falstaff. Ivrogne et malfrat, coureur de jupons et fauteur de troubles, gros, goinfre, mais capable des affections les plus franches et des chagrins les plus amers… Une figure éminemment bouffe, d’une popularité sans démenti, que Shakespeare convoqua dans plusieurs de ses pièces, jusqu’à lui donner la vedette dans Les Joyeuses Commères de Windsor… « Falstaff est un glorieux jouisseur et, à la fois, il est d’une bonté constante. Dans l’horizon de la fiction, peu de géants sont des hommes de bien », expliquait l’acteur et réalisateur Orson Welles. C’est cette silhouette attachante, mélancolique autant que bouffonne, que, comme Welles avant lui, Denis Podalydès veut faire apparaître. Un double crépuscule : celui du truculent chevalier et celui du compositeur, qui se joue de l’âge et de la maladie pour connaître un dernier triomphe. - Opéra de Lille -